Ce que je sais,
et ce que je fais par moi
même.
(COURS COMPLET DE DESSIN ET DE PEINTURE, ET
D’AUTRES CHOSES)
HORS DU NATUREL,
L’ORIGINAL EST FAUX.
La nature a formée tous les étres
de telle façon,
qu’ils trouvent dans eux mêmes tout ce
qu’il
lui faut pour exister harmoniquement.
On pourrait citer dix milles exemples, trés
curieuses, mais, comme tout le monde peut les
trouver aisement, il ne faut les citer ici.
Pour justifier donc, et comprendre chaque
étre,
il ne faut que étudier bien sa propre
nature
et voir si ce qu’il fait est ou non
d’accord
avec ce qu’il est. Et céta le même pour
les bétes
que pour les hommes,et pour toute autre chose.
Mais, si cette façon de voir est indispensable
pour bien connâitre et pour céla
justifier tout,
est de beaucoup plus important en rapport avec nous.
Savoir ce que nous sommes vraiment,
pour bien empoyer nôtres faccultées
– ce qui nous a donnée la nature –
et pour ne faire ce que nous ne dévons pas
faire,
et faire ce que nous dévons – me parit
qui est
la chose la plus indispensable.
Agir selon nôtre propre nature,
voila ce qui devrait étre
l’unique programme de nôtre vie.
Au lieu de céla nous dérraillons
frequentement,
et tous les malheurs qui nous arrivent
c’est à cause de cela.
Millechoses qui ne sont pas d’accord avec
ce qui nous sommes, nous las faisons sans
nous en rendre compte et par routine.
Presque tout.
Et en plus, nous dénaturons les choses.
- J’ecris maintenant pour moi-même,
pour me rendre compte de beaucoup de choses,
mais j’ecris aussi pour les artistes.
Nous sommes dans la plus effroyante routine,
et il faut en sortir.
Pour agir selon nôtre nature,
il faut faire toutes les choses
selon notre nature à nous.
Tres simple. Et c’est tout.
Céla veut dire que nous ne dévons
démander jamais:
“comment céla se fait?“
Mais au contraire: il faut essayer de la faire
selon ce que nous savons sans avoir appris.
En agissant de cette façon,
nous donnerons quelque chose
d’original – de perssonnel –
qui est l’unique qui a valeur.
- Maintenant, en partant de ces idées,
parlons de dessin et de peinture.
– Les mots sont un conventionalisme
que nous avons inventé pour nous comuniqur.
Les lettres alphabetiques aussi.
Le dessin aussi
Et il ne doit depasser cette fonction.
Voilà son rolle et sa limite.
Toutes les disgraces en art,
on l’origine
dans la transgression de cette régle.
Pour cette raiso n’a que de la valeur,
l’art trés primitif, l’art
populaire,
et l’art des enfants.
Tout le monde peut s’exprimer, avec plus
ou moins d’adresse, par ce moyen
graphique.
Une sorte de graphisme géometrique.
Voir les desseins d’enfants.
– Et bien, il faut dessiner comme eux et pas
plus.
Le dessin que nous savons par nature, et sans
avoir rien apris nien d’autres ni par
d’autres.
- “Mais je vos dis en verité, que
qui ne sera comme un de ces petits enfants,
n’entrera dans le royaume des cieux.“
Trés bien parlé, pour l’art,
comme pour le reste.
L’art de guerir, et
l’art de construire,
serait la même chose. Le reste est
vanité.
– Maintenant je ne sais rien de rien,
mais je saurait, quant le momment sera venu.
- Mais, es qu’il faut rester dans une espece de
primitivisme sauvage, et ne faire nulle effort
et ne rien cultivr.S
Rien de céla, et bien au cotraire.
Mais il ne faut faire fause route.
en suivant une tendence à nous, et qui
élargira nôtre conscience.
Toujours, donc, vers l’interieur.
De plus en plus vers le proffond.
– L’opposé c’est le chemin
de la
pensée materielle. Qui regarde déhors.
– Voila l’attitu-de l’homme de la
raison: il
compare, il pése, il classe, il mesure, il
analyse.
Et voila l’autre: il sent, il voit, il fait,
sans
penseer. Par ce que, en son attitude,
voir, pour lui, c’est penseer;
faire, serait comprendre;
et la pensée, serait émotin_
chose vivante et agissante.
– il faut nous développer
suivant une tendence à nous.
De ce coté la, et sans penser,
nous trouverons ce que nous dévons faire en
dessin.
– Nous avons toutes les choses de ce monde
dans nous mêmes. Et une géometrie à
nous,
que c’est nôtre alphabet.
Tâchons de ne dépasser les limites de
cet alphabet.
Et tâchon de dessiner en régardant en
dédans,
et jamais en déhors. Là les deux choses
peuvent
se réunir sans que nous y pensons.
– Si en unfant dessine une maison,
qu’est prémiere en lui,
l’idée de la maison, ou l’image?
Me parâit qu’une chose est inseparable de
l’autre.
C’est une écriture.
– Moi même, si je prononce le mot
“bateau“,
je peut voir cette image: .
Pas plus, et céla suffit.
- je prononce encore “bouteille“,
“pipe“ “homme“ “femme“ TRANSATLANTIC.
La connaisance vrai d’un Étre –
sa nature -
doit nous amener à le respecter
– à respecter sa nature - sa
façon d’agir
– il faut le laiser tranquille –
qu’il agisse comme il voudra.
Au contraire – il faut favoriser sa tendence
–
le suivre dans sa vie.
Il ne faut jamais vouloir le transformer.
Il a le droit d’exister
telle comme la nature l’a formé.
Mais, à nôtre tour,
nous dévons user du même droit.
C’est devoir le reclamer
– c’est devoir agir selon nôtre
nature.
Personne ne doit entrer en nous pour commander.
Il faut bien régarder à
l’interieur de chaque être
- de chaque chose - et à
l’interieur- de nous mêmes.
Et respecter ce que nous trouverons là.
Tolerance, et bien au dela.
Il y a le rapport conventionel des mots
mais il y a aussi le rapport sympatique.
Et si dans le phisique rien ne peut échper
à la loi d’equilibre, est la
même chose pour
ce qui régarde l’esprit.
Entre les étres vite s’établisent
courrentes
de sympatye et antipatye.
Et est céla le seul qui compte.
Le reste est convention et mensonge.
Si nous voulons être dans le vrai
il faut rester dans ce plan.
Maintenant:
que le dessin ne depasse
le grphisme somaire d’une écriture
– un graphisme naturel
qui ont plus ou moins tous.
Et en partant de celà,
la tendence PERSONNEL de chacun fera le reste,
et qui peut l’amener au SEUL VRAI ORIGINEL
– unique chose qui a de la valeur en ART.
(LOSONES SEPTEMBRE –1930-)
[transcription du document digital +
remarques du texte par nbf , BCN juin 2003]